Bonne Année à vous tous! Santé et prospérité comme ont dit à chaque année! Tout le monde semble content d’avoir terminé 2015 et de débuter 2016. Par contre, personne n’aime vieillir d’un an de plus… allez comprendre?

Le sujet de mon article est en lien avec le film génial : ‘Groundhog Day’ (‘Le jour de la marmotte’ au Québec et ‘Un jour sans fin’ ailleurs dans la francophonie) sorti en 1993 et mettant en vedette Bill Murray et Andie MacDowell. Il met en scène un présentateur météo (Bill Murray) sur une chaîne de télévision régionale de Pittsburgh, prétentieux, aigri et imbu de lui-même, nommé Phil Connors. Le 2 février, il part en reportage à l’occasion du ‘Jour de la marmotte’, festivité traditionnelle qui se fête aux USA et au Canada (qui tire ses origines du jour de la Chandeleur). Mais une fois le sujet tourné, une énorme tempête de neige le force lui et son équipe à passer la nuit sur place. À chaque fois que son réveil sonne, c’est cette même journée qui recommence : Phil semble bloqué dans le temps jusqu’à ce qu’il ait donné un sens à sa vie.

Qui n’a jamais vécu ce genre de situation? Un événement qui revient, une situation tout à fait semblable à une autre qu’on croyait loin derrière, un déjà-vu troublant… Le ‘Jour de la marmotte’ quoi! Ce film bien qu’il soit une comédie complètement abracadabrante a été pour moi un déclic. On peut y voir ce qu’on veut mais de mon côté, j’ai réalisé que nos attitudes et nos comportements nous mènent irrémédiablement vers les mêmes résultats, les mêmes finalités. On répète continuellement les mêmes erreurs, les mêmes conneries. Pourquoi Pierre est toujours avec des femmes dépendantes affectives? Pourquoi Jean se tient toujours avec des délinquants et comment Jacques n’arrive pas à garder un emploi stable? On a l’impression parfois que notre vie est une ligne tracée d’avance et qu’on doit suivre cette route sans déroger. Un peu comme une roue de tracteur qui roule dans le sillon d’un chemin de campagne. On peut lâcher le volant et ça y va tout seul!

Tout comme Phil Conners au début de ce film, on peut revivre ces événements en boucle toute sa vie en criant de désespoir ou bien décider de briser le pattern. Ce n’est pas facile, j’en convient. L’inconnu fait peur, on a peur d’avoir mal, alors souvent on préfère un mal qu’on connaît à un mal inconnu qui pourrait faire encore plus mal!

Pour avoir vécu de grands changements et des épreuves pas toujours faciles, comme beaucoup d’entre vous j’imagine, je peux affirmer aujourd’hui que le changement est BON. Le changement est toujours un vecteur de transformation. On apprend de ses erreurs quand on veut bien les voir. Quand on s’arrête et qu’on se pose des questions qui ébranlent nos habitudes, nos routines, nos supposées valeurs intrinsèques, on grandit. On grandit parce que justement il y a un cheminement dans notre façon de voir le déroulement de notre vie. On grandit parce que notre intuition prend le dessus sur le raisonnement. On grandit parce qu’on décide d’accueillir le changement. Pour cette année, je vous souhaite de briser la boucle et de cesser de vivre le ‘Jour de la marmotte’. Ne laissez pas le changement vous arrêter si en vous tout votre être cri qu’il veut ce changement, écoutez-le! Lorsqu’on décide de s’écouter, la peur devient presque insignifiante et on se dit : Pourquoi ai-je attendu si longtemps avant d’agir?