Plus heureux que le Dalaï Lama …
Après un direct avec Catherine Martin sur l’importance du mot « RESPONSABILITÉ » pour 2019. Je vous partage un passage de ce nouveau livre aux Éditions Le Dauphin Blanc, « Plus heureux que le Dalaï Lama » de l’auteur José Antonio Manchado. Un livre qui fera parti assurément de ma prochaine chronique littéraire. Un livre rempli de sagesse des Maîtres, d’histoires, d’anecdote et de méditations à faire, j’adore vraiment ! Voici donc un extrait sur la responsabilité.
» Déjà dès le plus jeune âge, les parents, la famille et l’entourage nous amènent progressivement à rejeter la culpabilité sur autrui au lieu d’assumer notre responsabilité. Pour beaucoup, cela se transforme en habitude. La conséquence est que partout où l’on va, nous rencontrons des « murs » dans tous les domaines de notre vie : santé, relations, travail… Et, c’est toujours la faute des autres ! Dès lors, on s’emploie à les maudire et à les éliminer, ou bien nous passons tout notre temps à nous lamenter et à condamner ces murs que nous considérons comme la cause de notre mal-être ou malheur, refusant de ce fait d’endosser la responsabilité de notre vie.
Toutes ces expressions de victimisation quotidienne nous sont familières:
– C’est de la faute de mon mari, petit ami ou de ma fiancée…
– C’est de la faute du gouvernement, des politiciens…
– C’est à cause de mon chef, de mes collègues de travail…
Nous sentir victime nous soumet en profondeur au système de conflit ou d’esprit réactionnaire (ego) qui nous amène à nous limiter, à nous juger et à éprouver un sentiment d’impuissance. Nous devons nous réveiller de ce mensonge ou virus mental qui nous dérobe notre pouvoir intérieur. La responsabilité est l’antidote qui permet de nous mettre en relation avec ce que nous sommes vraiment. Nous devons prendre conscience du fait que nous pouvons percevoir d’une façon différente, en choisissant l’amour comme maître.
Dans cette perspective, les enseignants spirituels ont recours au pardon qui libère les autres de la culpabilité. Ils comprennent en effet que tout ce qui est dans leur réalité n’est qu’une projection d’eux-mêmes.
Ils prennent leurs responsabilités, ce qui signifie qu’ils se rendent compte que le pouvoir réside en eux. Et dès qu’ils les assument, tout commence à changer. Ils sortent de la stérilité qu’implique le rôle de « victime des circonstances » pour vivre intensément leurs vies et leurs réalités. «